Que vaut l’étonnante montre connectée de Pebble Technology, avec son écran toujours allumé, et sa batterie qui tient plusieurs jours ? La Pebble Time est une montre connectée rafraîchissante : elle ne fait rien comme les autres. Son écran n’est pas tactile, on la pilote avec de gros boutons d’une reposante simplicité. La Time n’a pas non plus de chapelle ; elle se couple indifféremment avec un smartphone Android ou Apple. La replique montre est plus légère et plus étanche que ses concurrentes, elle peut plonger jusqu’à 30 mètres. Et surtout, elle n’est pas menottée à une prise d’électricité : son autonomie approcherait une semaine.
Un écran qui ne consomme presque rien
L’autonomie record de la Pebble doit tout à son écran qui reste toujours allumé. Paradoxalement, cet écran ne consomme presque rien car il n’émet aucune lumière. Ce qui peut être pénible dans certaines conditions : à contre-jour l’écran est illisible. Le soir, on est forcé d’utiliser le rétro-éclairage de la replique montre pour voir l’heure : un clic sur le bouton gauche. Sa lumière bleutée éclaire quelques secondes.
En plein soleil, le confort visuel de la Time est également décevant. Elle n’affiche que 64 couleurs passablement délavées. On le lui pardonne, car la vocation d’une montre n’est pas d’afficher des photos. En revanche, on regrette que cet écran soit si petit, et ses pixels si gros qu’on les distingue à l’œil nu. On est à des années-lumière du confort visuel des meilleures replique montres concurrentes.
L’écran de la Time reste consultable en permanence. C’est pratique, on n’a pas besoin de réveiller la montre pour lire l’heure. Mais cela peut aussi poser problème. Lorsqu’on reçoit un texto, l’alerte reste visible trois longues minutes. C’est bien suffisant pour qu’un voisin un peu trop curieux déchiffre le nom de votre correspondant.
Agenda très agréable à parcourir.
C’est tout l’intérêt des replique montre france connectées : nous alerter plus rapidement de l’imminence d’un rendez-vous, ou de l’arrivée d’un SMS ou d’une alerte, tout en nous déconcentrant moins qu’un smartphone. Les alertes sont presque aussi agréables à lire sur la Time que sur la Watch d’Apple Replique ou les montres Android. On regrette seulement que leur défilement soit un peu lent.
Certains utilisateurs se plaindront d’être débordés par les notifications. On peut heureusement les bloquer en partie avec un smartphone Android ; ce paramétrage n’est en revanche pas disponible sur iPhone. Mais même sur Android, impossible de bloquer les alertes « intelligemment ». Impossible, par exemple, de demander « signale-moi uniquement les courriels des gens que je connais ». Mais les replique montres concurrentes ne font pas mieux.
apple replique montre
Lorsque l’on reçoit un texto, on peut y répondre en dictant un message. Mais sur la version française de la Time, la dictée vocale fait encore trop d’erreurs, alors que la concurrence, de son côté, fait beaucoup mieux. La Time se rattrape grâce à son agenda, très agréable à parcourir. Les rendez-vous s’égrènent dans une cascade verticale que l’on parcourt avec les boutons « bas » et « haut ». C’est clair, rapide, efficace.
Toutes les applications sont choisies
La Time se pilote avec quatre gros boutons qui exigent moins d’adresse qu’un écran tactile. Leur logique est assez simple à comprendre. Et comme la Time propose des fonctionnalités très réduites, on en fait rapidement le tour. Les menus ne s’enrichissent que si on le souhaite. Si bien que toutes les applications qu’on lui rajoute nous sont familières, puisque choisies, désirées, testées.
Tout n’est cependant pas simple avec la Time. Pour accéder à la liste des alertes, il faut appuyer trois fois : c’est long. Mais c’est surtout l’application pour smartphone qui pose problème. Elle est complexe, en anglais, et elle fonctionne mal. La liaison avec certains modèles de smartphones est capricieuse. La mise en route de la Time sera un défi pour plus d’un utilisateur. On peut cependant être indulgent avec Pebble. La petite entreprise née en 2011, championne du financement participatif, grandit vite, peut-être trop vite. On peut espérer que ces soucis seront effacés prochainement.
Des fonctions sommaires
La Pebble est dépouillée. Pas d’assistant vocal comme Siri sur iPhone, ce qui interdit, par exemple, de lancer une recherche Wikipedia à la voix. Côté sport et forme, c’est le néant. Il faut installer une application tierce comme Misfit pour compter ses pas. Même ainsi équipée, la Time est loin de suivre notre santé avec le niveau de finesse de la Watch d’Apple.
Résolument low-tech
La Time a deux personnalités. Le modèle de base, à 250 euros, offre un voyage dans le temps. Son écran 64 couleurs rappelle furieusement la Game Bboy Color. Ses plastiques et ses métaux évoquent les années 1990, et certaines applications ressemblent aux logiciels de Windows 3.1. Quant aux cadrans horaires qu’on peut choisir, on y trouve des trésors de culture geek, comme l’écran hommage aux Matrix, les films des Wachowski, ou l’hypnotique Nyan Cat, icône d’Internet. La Time de base dégage une identité bonhomme, résolument low-tech, qui plaira aux consommateurs qui ne se prennent pas au sérieux.
Le modèle « Steel » à 300 euros est beaucoup plus contemporain. Habillée de métaux et d’un joli bracelet en cuir, la Time Steel peut séduire les consommateurs soucieux de leur apparence. En cherchant bien, on trouve deux ou trois cadrans horaires élégants, dont un cadran Mondrian.
comparaison-avec-la-moto-360-et-l-apple-watch
Comparaison avec la Moto 360 et l’Apple replique montre france.
Mais la Time n’a pas une allure qui se distingue. Son dessin n’est pas racé, et son pourtour d’écran est démesuré. Cela repoussera probablement les passionnés de montres et les férus de mode. A noter, l’habillage métallique de la Time est un peu fragile, il faut faire attention à ne pas le cogner sur un mur ou sur la replique montre de votre voisin, ce qui n’est guère évident lorsque l’on n’est pas habitué à porter une montre.
Plus simple, une fois réglée
La Time s’est finalement éteinte. Sa batterie a tenu cinq jours, quatre de plus que ses concurrentes. Nous l’avons trouvée plus simple que les montres Apple ou Android, une fois que l’on est parvenu à la régler, ce qui n’est guère facile. Elle a diffusé nos alertes aussi efficacement que ses concurrentes. La Pebble Time semble donc un choix pertinent, mais peut-être pas pour tout le monde. On regrettera aussi qu’elle soit un peu chère face aux montres Android.